la discussion syndicale selon la CGT

Publié le par poustache

Cet article est tirés du magazine libération dat& de ce jour et dont on peut essayez de s'interroger ensemble sur les positions syndicales et quel en sont les conséquences... aiguillage et lumiere...

    Dans Libération du 28 janvier, Jean-Paul Jacquier et Jean Lecuir, anciens responsables CFDT, interpellent la CGT sous un titre évocateur : «Flexibilité : la CGT doit signer !». Les auteurs font référence à la négociation portant sur «la modernisation du marché du travail». La flexibilité que les signataires voudraient tant que nous approuvions sévit dans les entreprises du privé depuis plus de vingt ans. Elle a considérablement aggravé les conditions de vie des hommes et surtout des femmes qui la subissent au quotidien : temps partiels imposés, salaires en dessous du Smic, horaires démentiels, abus de CDD, etc. Or l’accord proposé à la signature ne tend même pas à encadrer la flexibilité pour lui donner des contreparties. Il vise, bien au contraire, à l’accroître et à circonscrire le rapport salarié-employeur dans une relation de gré à gré. Généralisation et allongement de la période d’essai, nouveau CDD «à terme incertain», rupture conventionnelle du contrat échappant au contrôle du juge, plafonnement des indemnités pour licenciement abusif : telles sont les mesures phares de cet accord.

La CFDT, en octobre 1995, contre l’avis d’une grande partie de ses équipes, avait déjà ouvert la voie en signant un accord interprofessionnel qui avait pour objet d’«accroître la compétitivité des entreprises pour développer la croissance et, s’agissant de l’organisation du travail, de chercher les moyens de faire face dans les meilleurs délais aux fluctuations de l’activité». Douze ans après, les salariés peuvent juger du résultat…

Aujourd’hui, le Medef passe à l’offensive, dans un contexte politique qui lui est très favorable. La CGT, dans la négociation qui a précédé l’accord, a défendu son orientation sur la Sécurité sociale professionnelle et la transférabilité des droits tout au long de la carrière. Par ailleurs, elle a déployé toute son énergie pour améliorer le projet initial, avec les autres syndicats. Si, à la fin, elle ne signe pas, c’est que, même amélioré, le texte constitue une régression pour les salariés. La «flexisécurité» que porterait cet accord constitue un accord gagnant-gagnant pour les patrons : plus de flexibilité (pour l’employeur) et plus de sécurité (pour l’employeur). La CGT a défendu jusqu’au bout une position qui était celle de la majorité des syndicats. Signer, c’est engager des millions de salariés, pour d’obscures raisons tactiques. Refuser cette caricature de syndicalisme, qui se préoccupe plus de positions tactiques que du sort des salariés et qui rejette le recours au rapport de forces, ne fait pas de nous des «boudeurs» et ne nous fait pas passer «du côté obscur… de la Force».

    Voila donc l'article de ce jour que je trouve interressant sur la position de la CGT face à la négociation sur la modification du marché du travail... Je pense que la CGT à raison d'avoir refusé cet accord car n'est pas véritablement un progres social pour les salariés. Meme si il y a eu des avancés dans ce premier volet de l'accord, notamment sur la prise en compte de la volonté de certains salariés de vouloir demissionner pour des raisons personnels ou de réorientations, le droit actuel ne permet pas cela et le salarié faisant preuve de courage en optant pour cette solution se retrouve dans une situation de précarité et d'instabilité social grave.         Cependant la remise en cause unilatérale de la part du MEDEF du CDI ne peut etre justifié et justifiable fléxisécurité n'est pas synonyme de céder. Lorsque l'on apprend dans le même temps que la POSTE etablissement public vient d'être condamné pour multiplication illégale de CDD ( une employé en avait cumulé 347 en plus de 30 ans de carriere) et vient de touché 60 000 euros de dommages et interêts ( soit l'équivalent d'une photo dédicacé par RYANAIR de Carla Bruni), on ne peut pas prendre cet négociation à la légère.. Et la précipitation de certains syndicats a signer lorsque les pertes sont consolidé par de minime avancé on ne peut se satisfarie de cela. La CFDT spécialiste du genre ( elle a fait perdre deux des plus grandes batailles syndicales des dix dernieres années notamment sur les retraites) n'a je pense pas de conseil à donné sur la bonne marche à suivre de la CGT.
    En plus la CGT étant en rénovation permanente pour l'avoir vécu de l'intérieur, et même si certain corporatisme demeure, les fédérations ont vraiment l'intention de transformer l'image quelque peu erroné de nos jours du syndicalisme de lutte. En effet auparavant si le principe de négociation était, bataille matraque pavé, la CGT depuis ses dernieres années et la chute effroyable de ses effectifs ( comme tous syndicats), à reinstaurer un veritable débat interne, et si certain pillier parti à la retraite révant encore du grand soir ont laissé place à un débat démocratique, ce n'est qu'une force et une meilleure lisibilité de la ligne CGT... 
    Attention, tout n'est pas rose mais je pense que si l'on peut taxer la CGT de plein de chose, il ne peut etre acceptable que certains fédéré neo reformiste de la CFDTse permmettent de dire que la CGT n'écoute pas les salariés car comme indiqué dans l'article ci dessus, qui est à l'origine de l'accord de 1995 contre l'avis même de sa base? De plus ce sont les militans qui votent et donne leur voix à la confédération et la ligne à suivre et non l'inverse... ( on l'a vu notament sur le conflit de la SCNF)

Aujourd'hui le véritable problème dans les négociations sociales viennent principalement de deux points :

- La non représentativité des syndicats par des pratiques archaiques, scandaleuses, et non démocratique, des patrons face aux delegué syndicaux. Ceux ci étant toujours objet de pression, de mise à l'écart, et de stigmatisation de la direction.. le DIALOGUE SOCIAL EN ENTREPRISE n'existe pas ! Et c'est pas parce que des pseudos termes, de partenaires sociaux, de collaborateur, font une veritable réaction en chaine dans la tete des salariés.. Et ce qui peut paratire comme essentielle dans la vie d'un scandinave ne l'est pas forcément chez nous en France...
- Deuxiement je pense également que l'éducation télévisuel, et scolaire sont en Grande Majorité responsable de cette situation, car il est absolument INADMISSIBLE que chaque jour des types comme cet enfoiré de PERNAULT, populiste de la pire espece, stigmatisent des gens qui gagne en un mois ce qu'il gagne en deux jours comme des nantis, des refuseur de réforme, des refuseur de dialogue et surtout des emmerdeurs public !
    De plus a l'école également nos bambins n'ont jamais l'occasion d'apprendre que la lutte pour le droit syndicale, le droit de grève, ne s'est pas faite en un mois, et ni a la gentillesse du patronat... Que le droit de congé, le droit a la sécurité sociale, le code du travail, ne sont pas des instruments pour syndicalistes gesticuleurs mais le fondement même de leur futur avenir et de leur futur condition de travail...

   Enfin et pour conclure je pense qu'il y a une veritable révolution à faire dans les négociations sociales en France... Si au lieu de pondre des projets de loi à foisons, les négocaitions se faisaient entre le Gouvernement , MEDEF, Syndicats sur les thèmes et un cahier des charges précis, et à partir de ces réfléxions le gouvernement rédige en conséquence un projet de loi, relayé ensuite par des débats populaires et un traitement de l'actualité égalitaire par les chaines de Télés... Les salariés y verraient peut etre une véritable avancés démocratique, un véritable sens au syndicalisme, un vrai engagement démocratique et ainsi renforcer la représentativité syndicale dans ce pays..

    Les z1faux se devait d'essayer de faire un éclairage sur ce point tres important de l'évolution de la vie en société, et vous tiendra au courant de ce qui se passe sur ce thème dans les prochaines semaines...


Enfin pour etre plus leger tant que Sarko se tranforme pas en Dark Vador car les négos pourraient se résumer à ca...



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J
et oui comme le neoliberalisme americain et britanique scandinave tout est bien ailleur et rien chez nous ...<br /> alors on adapte de facon maladroite ... c'est comme ca ...
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R
C'est marrant (enfin c'est pas le bon terme) de présenter le toujours plus flexible comme la solution ultime. La flexibilité imposée est une réalité quotidiennne depuis plus de 20 ans, pas vu le moindre effet bénéfique
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